Blog de la Transition d'ici

Ce fut lui qui prit la parole en premier pour présenter la Transition en général et ensuite la section locale de Xertigny.

Chacune de ces sections se différencie des autres même si l'esprit reste toujours le même. Son activité, les directions qu'elle prend représentent les hommes et les femmes qui la composent.

Si chacun tient à apporter sa goutte d'eau, dans tout l'océan, il n'y en a pas deux semblables et chacune évolue et se transforme chaque jour en fonction du chemin qu'elle suit.

Le groupe de Les Voivres que dirige Charlotte privilégie le lien social. Pour Noël c’est aussi cela la Transition.

Lui même a été touché par la grâce après avoir écouté à la radio un reportage sur Rob Hopkins, celui qui a lancé le mouvement.

Il a voulu créer une section à Xertigny avec une vision à long terme qui permette d'amener le maximum de personnes de la commune à intégrer le mouvement et à mener ensemble des actions. On peut parler ici de Transition de territoire.

Il veut au départ regrouper 15 à 20 personnes réparties en 5 commissions: alimentation, consommation, énergie, vivre ensemble, nature et environnement.

Le but est au final d'apprendre à travailler ensemble pour solidifier le territoire local, le rendre plus résilient, plus apte à réagir et à s'adapter au changement.

C'est une action qui demande du temps pour être mise en place car elle ne peut se faire sans un engagement d'une partie importante de la population.

Si à Les Voivres, dès la première année, Charlotte et son équipe ont pu envisager de mener tout de suite des actions, dont une de grande envergure, c'est parce qu'elle a été soutenue par la municipalité et bon nombres d'habitants.

C'est aussi parce que Charlotte et ses amis ont un réseau à faire pâlir d'envie un premier ministre et qu'il y a toujours eu une connaissance, une autre association pour apporter son aide.

Il semblerait qu'à Xertigny il faut déjà commencer en amont par faire tout un travail de préparation.

Annick chargée du projet Verger Partagé, Incroyables Comestibles et Gerlinde de la Gratiféria nous présente ensuite les actions en cours.

Cà avance vite, çà galope même. Pour ce qui est du verger partagé, la plantation d’un arbre de la paix et les actions à venir ont déjà fait l'objet d'un article.

La mise en place du tilleul fut une petite cérémonie toute simple mais chargée d'empathie.

La mairie est d'accord pour que l'ancien local des sapeurs pompiers soit attribué à la Transition d'ici pour y installer une Gratiféria.

Cela permettra de stocker ce qui a été donné et de tenir des permanences. Gerlinde relance l’idée d’en faire un lieu de rendez-vous convivial.

Mais ce local est très vétuste et certainement humide. Il faudra donc se retrousser les manches pour le rénover et l'assainir.

Il faudra aussi de l'huile de coude pour construire les bacs d'incroyables comestibles. Ils sont faits avec des palettes récupérées. Pascal et son équipe qui en ont installé 4 avec la Transition d'Epinal organise des ateliers de construction.

Ce fut pour lui une expérience très intéressante de pouvoir en mettre un dans la rue à côté de chez lui, de voir un passant s'arrêter, regarder puis cueillir une tomate cerise et la déguster.

Mais ce n'est pas tout voici la grande, la bonne nouvelle.

Il se pourrait bien que Le festival J'aime la vie, la vie m'aime…ait une petite sœur en 2016.

Mais il se déroulerait sur une seule journée.

Cette formule devrait permettre de répondre à la la demande du public, et des exposants. Elle ne mettrait pas sur les rotules toute l'équipe de la Transition et les bénévoles qui sont venus aider.

Affaire à suivre …